L’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle organise ce samedi un panel sur la prévention de la dépigmentation cosmétique volontaire. Le thème portera sur « quelle solution pour une politique nationale de prévention des complications de la dépigmentation cosmétique volontaire ». A cette occasion, le psychologue, Dr. Moussa Ka, pense que les femmes qui pratiquent la dépigmentation ne font qu’obéir à une contrainte psychologique et cela pour ne pas être marginalisées dans la société.
Selon lui, la dépigmentation artificielle devient alors une obligation pour ces femmes.
« La femme veut être appréciée par l’homme parce que tout ce que la femme fait pour être belle en réalité, c’est pour répondre à une attente. Et cette attente-là est celle des hommes. Vous entendez souvent dans notre société des gens qui disent « Ki dafa rafet, dafa Khess peth », ce qui veut dire que la référence ici, c‘est la femme claire. Donc, c’est ce qui pousse les femmes de teint noire à s’éclaircir ».
Selon lui, la dépigmentation artificielle devient alors une obligation pour ces femmes.
« La femme veut être appréciée par l’homme parce que tout ce que la femme fait pour être belle en réalité, c’est pour répondre à une attente. Et cette attente-là est celle des hommes. Vous entendez souvent dans notre société des gens qui disent « Ki dafa rafet, dafa Khess peth », ce qui veut dire que la référence ici, c‘est la femme claire. Donc, c’est ce qui pousse les femmes de teint noire à s’éclaircir ».