Le Président Macky Sall était l’invité de France 24 ce lundi. Karim Wade et Khalifa Sall étaient au menu de l’entretien, entre autres sujets. Extraits.
Amnistie
« Je n’ai pas parlé d’amnistie. Cela ne vient pas de moi. Ce débat ne se pose pas à mon niveau. Toutefois, je ne peux pas écarter, en tant que dirigeant sénégalais, en tant que président de la République, dans une circonstance nouvelle de réélection, si c’est la volonté des Sénégalais, d’engager une nouvelle phase dans la reconstruction nationale. Dans un esprit de renouveau national, de consensus national. Parce qu’il faut savoir tourner des pages aussi.
Karim Wade
« La loi est claire. Il a été condamné à six ans de prison avec des amendes. Il a bénéficié d’une grâce de ma part pour la partie détention. Les peines pécuniaires sont à recouvrer. A défaut de recouvrement, c’est la contrainte par corps. S’il choisit de revenir c’est son droit. On ne peut pas le lui empêcher. Il est libre, il est sénégalais. Le reste c’est une question de droit, qui s’appliquera bien sûr. »
Khalifa Sall
« (Il) n’a jamais nié les faits pour lesquels il a été condamné. Il a dit que c’était la ‘pratique’. Mais cela n’est pas une réponse juridique. J’ai toujours évité, moi, de parler des dossiers judiciaires. Mais maintenant que la chose est jugée, je pense que personne n’a été éliminé volontairement.
Seydi Gassama et Amnesty
« Amnesty international gagnerait, d’abord, à revoir le statut de ses représentants chez nous. Je respecte Amnesty tout comme tous les Ong qui luttent vaillamment pour les droits de l’homme. Mais, lorsque les représentants de ces organisations marchent avec l’opposition, vont voter, lorsqu’il s’agit d’une referendum, dans le camp de l’opposition et contre le pouvoir, leurs avis n’ont aucun intérêt à mes yeux. »